Résumé :
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Réflexion sur le nouveau mythe qui pourrait fonder une société durable et remplacer les mythes collectifs façonnant la société actuelle, centrés sur l'humanisme, le progrès et la croissance : l'analyse de l'historien israélien Yuval Noah Harari sur le rôle de la croyance en des mythes collectifs dans l'histoire de l'humanité ; la contestation de l'anthropocentrisme, l'engagement écologique d'une frange de la population, la question de savoir s'il s'agit de signes précurseurs d'un renversement des croyances collectives ; les conditions d'un tel renversement ; le rôle de la science dans l'évolution des représentations du rapport de l'homme au reste du vivant ; la proposition du philosophe et conseiller politique Enzo Lesourt de construire un mythe incitant à cultiver l'autonomie dans les modes de vie ; la distinction opérée par le philosophe Pascal Chabot entre progrès utile et progrès subtil ; le changement d'ordre ontologique en cours selon les collapsologues Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle, le fonctionnement horizontal et décentralisé fondé sur l'entraide qu'ils proposent.
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